La mécanique de notre univers astronomique étant quelque peu complexe, un seul système de références ne peut suffire à situer les corps célestes sur la sphère céleste; il faut avoir recours à trois sortes de coordonnées que voici :
Coordonnées équatoriales : déclinaison et ascension droite. Pas de différence de principe entre ces premières coordonnées et celles que nous venons de fixer sur la mappe monde. Sur cette figure, N et S représentent les pôles de la sphère céleste, l’axe de la rotation du mouvement diurne; le grand cercle E E’ est l’équateur céleste. Au centre, la Terre T. Soit un astre A. Ses coordonnées équatoriales sont : I) sa déclinaison, déterminée par l’angle A T a; 2) son ascension droite (A.), déterminée par l’angle y T a, mesuré sur l’équateur céleste. L’origine des mesures est le point vernal ou point Gamma y que nous définirons plus loin. La déclinaison d’un astre est donc la hauteur angulaire de cet astre au-dessus ou au-dessous de l’équateur céleste; on la compte à partir de celui-ci en direction d’un des pôles, de oo à 900. Son ascension droite (2R.) est ainsi l’angle que forme sur l’équateur céleste le cercle horaire (N A a S) d’un astre avec le point vernal. Il est compté sur l’équateur à partir du point vernal dans le sens direct (sens de la flèche), de 00 à 3600.

Coordonnées écliptiques : latitude et longitude. Tout en tournant sur elle-même, la Terre se déplace autour du Soleil et, pour l’observateur terrestre, il en résulte un second mouvement apparent solaire dont la période est d’une année.

C’est ainsi qu’en un an, le Soleil décrit un grand cercle sur la sphère céleste (la Terre occupant toujours le centre de ce cercle). Cette trajectoire solaire parmi les constellations fixes est appelée écliptique. Le plan de l’écliptique forme avec celui de l’équateur un angle (inclinaison de l’écliptique) dont la valeur moyenne est de 230 27′. Cela fait que chaque jour de l’année, avec son ascension droite, la déclinaison du Soleil varie pour suivre la courbe d’une sinusoïde. L’équateur céleste et l’écliptique se coupent en deux points. L’un de ces points est le point vernal (au-dessus de la flèche qui marque le sens de la progression du Soleil et des planètes) : il correspond dans l’année à l’équinoxe de printemps; à l’opposé, l’autre rencontre écliptique-équateur donne l’équinoxe d’automne.

Perpendiculairement apparaissent, au maximum de déclinaison Nord le solstice d’été, et au maximum de déclinaison Sud le solstice d’hiver. Par rapport à ce plan écliptique, les positions sont définies en latitude et longitude. La latitude d’un astre est l’angle que fait celui-ci perpendiculairement au plan de l’écliptique (oo de latitude), la latitude étant Nord ou Sud suivant que l’astre se trouve du côté nord ou sud de l’écliptique. La longitude d’un astre se mesure sur l’écliptique; elle correspond à l’angle formé par la distance du point vernal au point occupé par cet astre; elle se compte de 00 (point vernal) à 3600 (re-tour à ce point) dans le sens direct du parcours solaire.

La longitude et la latitude constituent les mesures du Zodiaque dont l’écliptique trace la ligne médiane. Le zodiaque est ainsi une bande circulaire du ciel au long de laquelle cheminent les astres de notre système planétaire, sorte de piste où ils effectuent leur éternelle ronde. La ceinture zodiacale est large de 170; elle comprend donc autour du tracé solaire qu’est l’écliptique 80 1/2 de latitude Nord et 80 1/2 de latitude Sud, champ réservé à la sinuosité des trajectoires lunaire et planétaires. On représente le zodiaque sur une surface plane par un cercle composé de ses 3600. De temps immémorial, il est divisé en douze parties égales représentant les douze signes zodiacaux. Chacun d’eux a donc une étendue qui correspond à 300 de longitude