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Il ajouta : ne croyez-vous pas que si on vous aide dans votre vie, le jour où vous mourrez, nous serons là pour vous accueillir et qu’ainsi vous ne serez pas tout seul. Et depuis ce jour, je ne crois plus aux âmes errantes. Il y a une phrase que j’ai reçue dans ce sens lors d’une communication : Ne croyez-vous pas que c’est réduire Dieu à pas grand-chose que de croire qu’il ne peut rien pour les démunis et que c’est avoir un ego surdimensionné que de penser que vous seul pouvez amener ces rimes dans la lumière ?

Pendant la consultation de Sonia , jeune retraitée, Sandro  son ex-mari qui s’était suicidé est venu lui dire qu’il allait très bien. Il s’était tiré une balle il y avait deux ans, mais il précisait que malgré cette tragédie et son mal-être il avait été tout de suite dans la lumière, aidé par le monde spirituel. Durant la séance, il parla à Carmen de son travail d’aide aux gens en difficultés sur terre et il la remercia pour ce qu’elle faisait. Vers la fin de la consultation, elle eut la visite de Marie qui avait été une de ses voisines il y a dix ans. Elle était décédée voilà quinze jours à peu près. Elle savait que Carmen avait appris sa mort le jour de son enterrement. Marie lui dit aussi qu’elle était partie dans la lumière et qu’elle était très heureuse. À la fin de la session, cette femme me demanda comment je me protégeais dans mon travail concernant les âmes errantes et les énergies négatives. Je lui répondis que je ne faisais rien, car je ne risquais rien. Elle parut très surprise de cela et me dit :

Mais les âmes errantes ?

Je n’y crois pas.

Là, elle fut interloquée et me dit :  Mon travail consiste à aider les morts à rentrer dans la lumière et  lors de la séance vous m’avez dit que c’était bien. Maintenant vous me dites que vous n’y croyez pas. Comprenant ses interrogations, je lui expliquai que dans la médiumnité, ma croyance n’avait pas lieu d’être. Lors des consultations, le monde spirituel travaille en fonction du consultant. Moi, je suis là simplement comme traducteur. Je lui précisai que ma vérité n’avait pas à intervenir dans les messages du monde spirituel. La seule chose que je ne lui fis pas remarquer, car elle avait son libre arbitre, c’est que par deux fois dans la séance, on lui avait parlé de ses défunts qui étaient tout de suite partis dans la lumière. Pour sa part, elle était persuadée qu’après plusieurs jours elle avait pu les aider à rentrer dans la lumière. Cette femme avait son rôle à jouer pour des gens qui avaient les mêmes croyances qu’elle. À aucun moment, le monde spirituel ne lui a dit si c’était bien ou pas, juste a été glissée la possibilité de voir les choses différemment, à elle de l’entendre ou pas.

La médiumnité n’est pas un jeu, cela implique la rigueur de transmettre ce que nous recevons sans jugement. Bien souvent ce que nous redonnons à nos clients ne fait pas partie de notre croyance. La raison essentielle pour cela est notre capacité à être neutres. Ne pas prendre parti, car la vie de l’autre lui appartient, à aucun moment nous ne sommes là pour lui dire quoi faire ou quoi penser.