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Êtes-vous superstitieux ?
A la page superstitieux, les dictionnaires nous idique que la superstition est une déviation du sentiment religieux par lequel on est porté à se créer des obligations fausses, à craindre des choses qui ne doivent pas être craintes, ou à mettre sa confiance en d’autres qui sont vaines. L’étymologie du mot est surprenante. Cela provient de 2 mots latins, « super » au-dessus et « stare » se tenir ; donc superstition. Autrement dit, ce qui se maintient au-dessus, une idée, une croyance est en fait en-dehors de la raison. Chez les Romains, on nommait superstantes les soldats qui survivaient à une bataille.

Il est des superstitions intéressantes parce qu’on peut remonter à leur origine et comprendre leur pourquoi.Par exemple, on sait qu’un mouvement giratoire porte bonheur. Partout dans l’Antiquité, ce mouvement est signalé comme de bonne augure. A l’inverse, contraire aux aiguilles d’une montre, celui-ci devient néfaste. Les Tibétains, comme jadis les anciens Grecs, ont soin de passer certains tertres, où habitent les esprits, en les gardant à leur droite.En Ecosse, comme en Irlande, pour porter bonheur à un ami partant en voyage, on décrit un cercle autour de lui en ayant soin de garder la droite toujours tournée vers lui. Ce mouvement porterait bonheur parce qu’il se trace dans le même sens que le soleil. Marcher dans la même dynamique que l’astre, c’est s’attirer ses bonnes grâces, marcher contre lui est négatif.Les force vitales du soleil entre en nous par le côté droit et s’échappent par le côté gauche, chez les êtres normalement polarisés.

Autre croyance superstitieuse universellement répandue, malheur à qui brise un miroir. Cela remonte à la pratique de l’envoûtement très en vogue au Moyen-Age. Ce genre d’opération est courant en Afrique et aux Antilles. Dans la Haute antiquité, un sorcier invitait sa victime sans méfiance à se regarder dans une rivière. Tout-à-coup, le sorcier brisait l’image réfléchie sur l’eau. Sa victime devait en mourir. Les anciens croyaient, en effet, que leur âme elle-même était projetée sur l’eau et si elle disparaissait brusquement, c’était parce que les esprits des eaux s’en emparaient et laissaient l’homme mourir par la perte de son âme.