Parmi mes correspondants, il y avait aussi Jean de la Croix : un personnage spirituel très fort (à condition que ce soit lui) et avec qui je ne correspondais pas beaucoup parce que ses voies se sont révélées à moi. Il y avait des personnalités qui étaient toxicomanes ; même dans cet état, elles hésitaient à admettre leur dépendance à la drogue. Il y avait des présences que j’ai reconnues comme négatives (ou qui avaient de la négativité), même si elles ne m’apparaissaient pas comme des bêtes d’image car non seulement elles altéraient mon état d’esprit mais elles n’étaient pas des temps vers les trois croix que je place en haut du papier quand je commence une communication. D’autres, en revanche, parmi les non-bestibales et les non-négatifs, je les ressentais comme positifs parce qu’ils n’altéraient pas mon état émotionnel, ou parce qu’ils regardaient le signe trinitaire. D’habitude, je ne regardais le message que lorsque le stylo sortait du papier. Je l’ai fait pour éviter le risque de m’influencer. Plus d’une fois, j’ai eu l’impression de ne pas toucher le papier avec le stylo. Quand j’ai ouvert les yeux, j’ai remarqué que j’étais en train d'”écrire” dans l’air. Dans ces moments-là, non seulement mon bras était très léger, mais il était si léger qu’il était si léger qu’il pouvait être soulevé de lui-même. Après ces expériences de lévitation, aussi “relativement” importantes soient-elles, je comprends très bien les vols de Jean de la Croix, de Thérèse d’Avila et autres. Descendre de ces vols n’est pas du tout agréable. Ce n’est pas seulement une question de force, de ce que l’on ressent, mais aussi une question d’équilibre que je ne peux définir différemment du bien-être maximum, de la félicité. Croyez-moi, si à la place du bras, j’avais été rempli de cette force, pour ne pas tomber, malgré le prix des peintres, même avec mes ongles, je serais encore accroché au plafond.

 

Sur l’exemple de la planchette, j’ai essayé d’écrire des questions et d’y mettre un oui et un non comme réponses possibles. Le stylo allait parfois précisément soit sur le oui ou le non, soit vers le oui ou le non, mais, soit avant ou après le oui ou le non. N’ayant pas la faculté de raconter par l’écriture médiumnique, je pouvais évaluer la “précision” de la réponse (outre le genre d’émotions que je ressentais) aussi à cause de l’endroit où le signe était dirigé. Si la piste passait entre la consonne et la voyelle (par exemple : s/i) la réponse pourrait être fiable mais, nous sommes toujours là, pour quels concepts ? Pour les nôtres ou pour ceux de l’esprit de communication ? Réfléchissez encore, j’en suis venu à trois considérations :

* Si la piste passe entre voyelle et consonne, la réponse est basée sur la correspondance des concepts entre le plan humain et celui des esprits ;

* si la trace vers la réponse était avant le oui ou le non (si avant elle est plus proche de l’écrivain et donc plus basse, c’est-à-dire plus correspondant à notre plan existentiel) les concepts appartiennent à notre culture ;

* s’il est postérieur (et donc plus éloigné du milieu et donc élevé vers les états supérieurs) les concepts culturels exprimés dans la correspondance médiane appartiennent à l’état spiritique.

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